dimanche 26 mai 2013


la ballade de Lila K
de Blandine Le Callet
Quatrième de couverture
La ballade de Lila K,c'est d'abord une voix,celle d'une jeune femme sensible et caustique,
fragile et volontaire,qui raconte son histoire depuis le jour ou des hommes en noir l'ont
brutalement arrachée à sa mère,et conduite dans un centre mi-pensionnat,mi-prison ou on l'a prise en charge.Surdouée,asociale,polytraumatisée,Lila a tout oublié de sa vie antérieure.
Elle n'a qu'une obsession retrouver sa mère,et sa mémoire perdue.
Commence pour elle un chaotique apprentisage,au sein d'un univers étrangement décalé,
ou la sécurité semble totalement assurée,mais ou les livres n'ont pas droit de cité.
Au cours d'une enquète qui la mènera en marge de la légalité,Lila découvrira peu à peu son passé,
et apprendra enfin ce qu'est devenue sa mère,sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages parmis lesquels:un maitre érudit et provocateur,un éducateur aussi conventionnel
que dévoué,une violoncelliste neurasthénique en mal d'enfant,une concierge vipérine,un jeune homme défiguré,un mystérieux bibliophile,un chat multicolore...
Roman d'initiation ou le suspense se mèle à une troublante histoire d'amour,la Ballade de Lila K
est aussi un livre qui s'interroge sur les évolutions et possibles dérives de notre société.
Blandine Le Callet est née en 1969,elle est l'auteure d'un premier roman tres remarqué,une
pièce montée,paru en 2006 chez stock.

Ce que moi j'en pense. 
Lila raconte les tribulations de sa vie d'enfant à un inconnu dont nous découvrirons
l'identité plus tard.
L'histoire se déroule dans les années 2100 et plus,tout se passe dans une ville intra-muros
sécurisée,ou il y a des caméras de surveillance partout,et une zone extra-muros ou règne la
violence et la pauvreté ou Lila n'aurait pas souhaité naitre.
Lila est arraché à sa mère violemment très jeune par des hommes casqués,tout en noir,qui l'ont
plaçé dans un centre,car sa mère se prostituait et se droguait,l'enfermait dans un placard,et elle portait des traces de coups sur le corps.
ce centre ressemble à un univers carcéral,car elle est confié à des personnes qui ont tout pouvoir sur elle,et doivent toujours se réunir en commission pour décider de son sort en toutes choses.
elle est surveillée et filmée de jours comme de nuit par des caméras qui filment tout ses faits et gestes,on finit par lui nommer un tuteur monsieur Kauffmann qui comptera beaucoup pour elle,va beaucoup l'aider et lui ouvrir contre tous préjugés l'univers des livres et du savoir,ce 
auquel ses geoliers s'y opposaient.monsieur Kauffmann  a été renvoyé et remplaçé par Fernand beaucoup moins sympathique.Parmis les affaires qu'on lui offre dans ce centre pour parfaire à son éducation on n'omet pas d' ajouter un sentor(drole de centre ou on se soucie de son hygiène sexuelle avant de l'aider à se cultiver)c'est immorale.
Lila est une jeune femme tres intelligente et déterminée,et réussie à se faire embaucher dans une bibliothèque sous condition ou elle fera la connaissance de Justinien qui lui sera d'une grande utilité  dans ses recherches documentaires pour retrouver sa mère qu'elle affectionnait par dessus tout,et elle y parvint.
il est question aussi d'automates dans le récit,qui fait croire à une histoire de science fiction.
monsieur Kauffmann,Fernand,son épouse Lucienne,Justinien,le chat abyssin couleur arc en-ciel nommé pacha,et l'inconu à qui Lila s'adresse dans le roman  que je vous laise découvrir ont beaucoup compté pour elle.
je conseille ce livre que j'ai adoré.Blandine le Callet est une bonne auteure,celà me  donne envie de lire son précédent livre une pièce montée. 
En 2012 le roman reçoit lors de sa réédition en poche le prix des lecteurs du livre de poche ainsi que le prix des lectrices Terrafina- le livre de poche.














dimanche 19 mai 2013

poème de Pablo Neruda
Poète chilien né le 12-7-1904
province de linarès au Chili
mort le 23-9-1973 à Santiago du Chili


Tu vas Lutter
Cet an neuf est à toi,compatriote.
De toi plus que du temps il est né.Tries,choisis
le meilleur de ta vie:qu'il soit pour le combat.
Cet an qui est tombé comme un mort dans sa fosse
ne peut reposer dans l'amour et dans la peur.
Cet an mort est un an de douleurs qui accusent.
Et quand ses racines amères,dans la nuit,
s'abattront,détachées,à l'heure de la fète,
et qu'un autre cristal ignoré montera vers le vide
d'une année que ta vie emplira peu à peu,
donne-lui cette dignité qu'exige ma patrie,
la tienne,cette rigueur des volcans et des vins.
Je ne suis plus dans mon pays citoyen.On m'écrit
que le triste clown au pouvoir a éffacé
avec des milliers d'autres noms mon nom
sur les listes qui furent la loi de la République
Mon nom est éffacé pour que je cesse d'exister
et pour que votent avec le torve charognard
du cachot ses brutes à tout faire,ceux qui donnent
les coups et la torture dans les caves
du palais,et pour que votent bien garantis
les contremaitres,les vigiles,les associés
du trafiquant qui a vendu notre Patrie.
Je vis errant,je vis l'angoisse d'ètre loin
du prisonnier et de la fleur,de l'homme et de la terre,
mais toi tu vas lutter pour transformer la vie.
Tu vas lutter pour effacer la tache 
de purin sur la carte,sans hésiter tu vas te battre
pour en finir avec la honte de ce temps
et pour que s'ouvrent les prisons et que se dressent
les ailes de la victoire trahie.

poème de Louis Aragon.Poète Français
né 3-10-1897 neuilly sur seine France
mort le24-12-1982 à Paris


Poème à Benjamin Peret

Aux prunes
Benjamin Benjamin les oiseaux sont en flammes
La nature un instant a suspendu son cours
C'est le temps des yeux verts entends le cri des femmes
Qui mèlent leurs cheveux au sable de leurs jours
Entends les doux ramiers dire à leurs touterelles
Tourterelles
Et répéter sans fin que la fidélité
A des charments regards alternés de querelles
Qui peuplent les rameaux murissants de l'été
Benjamin Benjamin jamais c'est beaucoup dire
Toujours n'est qu'un cricri caché par le gazon
Prends tes guètres Crois-moi Pourquoi sans cesse écrire
Ecrire c'est une prison
Vois les hirondelles
Fais comme elles
Vois les petits bleus
Fais comme eux

Et glisse 
Le chapeau sur l'oreiller et ton
Epingle de diamant dans la cravate
Sur les rails aériens des fils de laiton